Pogacar, ses adversaires en ont marre…

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Que faire contre Tadej Pogacar ? Le Slovène vient d’achever une nouvelle campagne de classiques où il aura encore écœuré ses adversaires, comme l’an passé.

Le champion du monde a levé les bras sur les Strade Bianche, sur le Tour des Flandres, sur la Flèche Wallonne et sur Liège-Bastogne-Liège. Et quand il n’a pas gagné, il est au moins monté sur le podium.

Le podium de Liège-Bastogne-Liège.

Seuls Mathieu van der Poel (sur Milan-San Remo et Paris-Roubaix) et Mattias Skjelmose (sur l’Amstel Gold Race) ont réussi à battre le cannibale de Komenda. Car pour les autres, battre Tadej Pogacar est quasiment inenvisageable, à la régulière.

Pogacar et l’impuissance de ses adversaires

Prenons l’exemple de Ben Healy. Le puncheur irlandais est dans une très grande forme. Il a terminé 10e sur l’Amstel et 5e sur la Flèche. Dimanche, il s’est offert son premier podium sur un Monument en terminant 3e à Liège. Avec une meilleure pointe de vitesse, il aurait pu espérer battre Giulio Ciccone pour la deuxième place. Mais la victoire était hors de portée.

Pour un coureur comme Ben Healy, l’équation Pogacar est quasi impossible à résoudre. En témoigne la réaction de l’Irlandais après la ligne d’arrivée. « Quand est-ce que tu prends ta retraite ? », a demandé le coureur de l’équipe EF au champion du monde. « Je suis sous contrat jusqu’en 2030, lui a répondu le Slovène, hilare. Ce sera peut-être pour cette année-là. »

Malgré son palmarès déjà XXL, qui le place selon certains indicateurs dans le Top 4 des plus grand coureurs de l’histoire (avec Eddy Merckx, Bernard Hinault et Fausto Coppi), Tadej Pogacar n’a jamais « que » 26 ans. La retraite est encore loin pour lui. Et Ben Healy, pas beaucoup plus jeune (24 ans), ferait bien de ne pas trop miser sur son déclin…

 

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